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Général => Lightroom : questions générales => Discussion démarrée par: C_Lucien le 09 février 2013 à 18:50
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Bonsoir,
on constate, ici ou ailleurs, la pratique consistant à détruire les RAW après un export en JPEG, éventuellement à ne pas prêter d'importance à la conservation des métadonnées originales.
Dans une pratique amateur, si les images ne quittent pas le cercle des proches, les conséquences sont d'ordre personnel.
Dans une pratique amateur, si les images sont publiées, les conséquences peuvent se révéler douloureuses, pour l'amour-propre, voire le porte-monnaie.
Dans une pratique professionnelle, les risques sont certains.
Ici, un billet de Joëlle Verbrugge, avocate et photographe (http://blog.droit-et-photographie.com/exifs-et-droit-de-la-preuve-quand-la-jurisrudence-nous-decroche-la-lune/), illustre un cas significatif.
C_Lucien
edit : correction du lien
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Bonjour Lucien,
La question de la conservation des métadonnées lors de la conversion est une des questions à traiter.
Mais elle n'est pas la seule. Le débat est très animé sur ce sujet: détruire ou conserver ces raw après conversion?
Je n'ai pas la prétention de donner de conseils sur ce sujet. Mais imagineriez vous qu'un musicien qui enregistre sa bande son puis convertit son chef-d’œuvre en mp3 et détruise son master?
Pour moi, c'est tout réfléchit! Et ce n'est pas une question liée à l'activité amateur ou pro....c'est une culture, une approche que l'on a sur ses images, son travail....
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Je pense que cela serait une grosse erreur que d'effacer un fichier RAW après son export en JPEG,... Quel intérêt ? Sauver de la place sur le disque dur ? L'avantage du RAW est de pouvoir y revenir autant de fois qu'on le souhaite, même si un JPEG a déjà été créé, et de changer les réglages ou de revenir dessus. Si le RAW est effacé, que fait-on ? Travailler le JPEG ?
Lorsque LR5 sortira, on sera sans doute bien content de pouvoir revenir sur d'anciens développements pour les améliorer peut-être avec la nouvelle version.
Pour moi, il faut garder tous ses fichiers RAW.
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Demandez à votre tante Ursule le négatif de la photo qu'elle a faite en 19XX à l'occasion de tel évènement familial. Je parie à 100 contre 1 qu'elle sera incapable de vous le fournir, car il y a longtemps qu'elle l'a jeté.
Posez la même question à un amateur de photo, ou a fortiori à un professionnel, il est très vraisemblable qu'il saura vous le fournir.
Vous avez la réponse pour les RAW !
PS : il y a quand même une grande différence entre les négatifs argentiques et les RAW :on est certain de savoir relire les premiers dans 200 ans (pour peu qu'il aient été conservés soigneusement); en revanche il est très probable qu'on ne saura plus relire un RAW d'aujourd'hui dans 30 ou 40 ans. D'où le stockage en TIF préconisé par certains. Mais ceci est un autre débat. Le DNG sera-t-il un jour la solution ?....
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L'astrophotographe rappelle fort à propos une petite astuce technique qui consiste à systématiquement recadrer les images publiées et conserver par contre trois versions, l'originale l'originale publiée et la publiée recadrée .
Y aura il donc encore des juges qui ne jurent que par l'Ektachrome ? Amusant mais surtout qui fait froid dans le dos quand on pense que ces gens en un temps pouvaient couper des têtes.