Bonjour,
je provoque parfois les photographes en leur disant que les véritables propriétaires de leurs images sont les fabricants d'appareil…
Disons plutôt que le propriétaire de l'image c'est le photographe, le propriétaire du format c'est le fabricant.
Il ne faut pas les bouder car ce sont les fabricants comme canon qui optimisent le CMOS. J'ai discuté il y quelques jours avec un ingénieur CANON qui me disait travailler sur un capteur CMOS de 120 millions de pixels, pardon photosites.
Leur fichier RAW sont la traduction de leurs infos capteur. Normalement le dématriçage doit être meilleur avec la recette du fabricant puisqu'ils connaissent les points forts et faiblesses de leur technologie. Je viens de lire une thèse sur les algos de dématriçage, et c'est un sujet largement maîtrisé par les fabricants et grand éditeurs comme Adobe. Alors pour ce qui concerne les mots clé, ça être de la rigolade pour eux. On peux leur faire confiance!
Ce qui me gène à la limite, et comme on me l'a expliqué, c'est le processus d'écriture dans le fichier qui est soumis aux caprices matériels (corruption des fichiers). Pas le format ni le standard des métadonnées.......
J'espère que les grands fabricants ont une logique et se tiendront à leur format ou nous offriront des passerelles si un jour le format évolue.
Pour les éditeurs, la logique financière est tout aussi dangereuse! Rien ne nous prouve que le DNG tel qui l'est définit aujourd'hui durera dans 20 ans.
Personne n'a intérêt à mettre en péril le travail des photographes avec des formats exotiques....Je pense que tout ceci a été longuement réfléchi. Faisons confiance! Si ça évolue, on aura toujours une solution, une passerelle!