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blend modes, blendif, luminosity mask

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grosloulou:
toujours un plaisir de partager ses idées.
ma femme ne supporte pas que je retravaille les photos, elle aime la réalité.
moi, je suis plus passionné par l'art de ansel adams pour des noirs dramatiques et serge ramelli pour des ciels et effets à outrance.

mais il faut garder en tête que parfois la photo ne reflète pas ce que l'on a vu.

et c'est là qu'une petite retouche locale en température,... sur le ciel orangé,... est chouette
ON1 a des blending modes et un luminosity mask de base, suffisant pour ne toucher que les tons foincés ou clairs. vachement pratique
mais en plus ils ont une protection des tons foncés,...

je viens d'acheter lumenzia de greg benz et c'est impressionnant mais je préférerais tellement rester dans lightroom que de passer sous photoshop, avoir des tif de 300M...
il suffirait de quelques outils de plus dans LR.

marc

C_Lucien:
Bonjour,

désolé pour le pinaillage Marc, mais c'est parfois difficile de lire ta prose truffée d'anglais, d'abréviations, voire de coquilles…

Sur le fond
Ligthroom est fonctionnellement pauvre ? N'est-ce pas plutôt la conséquence de son positionnement délibérément “couteau suisse” qui le rend certes trop généraliste et moins poussé que des applications dédiées. Tu utilises un grand nombre de celles-ci pour combler tes attentes. Cela ne me choque pas, dans la mensure où elles sont plus ou moins complémentaires de Lightroom.
Du coup, tu disposes d'un laboratoire numérique fort bien équipé, qui fait penser aux labos d'antan, dont les étagères regorgeaient de flacons aux contenus très spécialisés.

On a eu à maintes reprises des discussions de cet ordre. Je crois me souvenir que l'élargissement fonctionnel de Lightroom, tant souhaités par ceux qui rêvent d'en faire un Photoshop bis, pourrait hélas éloigner une clientèle qui ne pourrait pas suivre en termes de puissance machine et de tarif.
Que Lightroom demeure l'outil à tout faire –et plutôt bien même si ce n'est pas l'Everest du photographe, me semble aussi la voie qui le distingue des outils ultra performants, au détriment de l'accessibilité.

C_Lucien

grosloulou:
salut lucien,
mes softs sont en anglais et c'est pratique pour installer les actions,... sous photoshop et suivre les tutos de kelby, matt,... et même serge ramelli.

donc désolé pour l'anglais mais c'est de l'anglais de tous les jours en traitement d'images. modes de fusion devient blend mode,... LR:lightroom,... pas si dur :-)

je ne suis pas d'accord avec le couteau suisse.

on1 ressemble très fort a lightroom, ils ont juste une gomme intelligente, la possibilité d'ajouter une texture avec un mode de fusion (:-) ), de masquer des zones d'une retouche HSL et pour aider à la selection le masque peut être un luminosity mask sommaire. ACR et LR ont un environnement figé.
j'essaye pour l'instant LUMINAR et de nouveau stack, filtres, masques. tout le monde utilise cela à présent.
les plus réticents que je connais ont commencé sans masque puis on essayé et adopté

comme je l'ai dit, je reste à Lightroom car j'ai investi beaucoup en presets et qu'il est une plateforme standard vers tout le reste.
je ne veux pas etre marié à oN1 qui pourrait disparaitre comme NIK.

ce que je demande c'est que la communauté secoue un peu ce gros bateau Adobe pour qu'il se réveille et repense son outil

marc

michel_d:
Salut C_Lucien
Je partage très largement tes commentaires. Je suis par contre réservé sur l'expression "couteau suisse". Dans mon esprit un couteau suisse est effectivement un outil à tout faire, mais d'une part c'est un outil très rustique comparé à des outils spécialisés, d'autre part il n'y a aucun lien entre les différents outils (tire-bouchon / lime à ongles par exemple); je le vois plutôt comme un outil de dépannage. LR au contraire me semble d'une part être un outil de très bon niveau (les tirages que  j'obtiens avec LR sont au top pour peu que les clichés soient de qualité) et surtout, d'autre part, LR n'est pas une simple juxtaposition d'outils, mais un gestionnaire de flux de travail (workflow pour grosloulou  ;)), c'est à dire qu'il organise et structure tout le travail du photographe. Pour moi c'est sa première qualité et à ma connaissance, depuis la disparition de Aperture, il n'a pas de réel concurrent sur ce plan.

Grosloulou appelle la communauté des utilisateurs de LR à secouer Adobe pour qu'il repense son outil. Allons y !

Pour moi la priorité serait de réécrire complètement LR, car je suis convaincu que le logiciel est assez mal écrit et utilise des outils probablement obsolètes aujourd'hui. Le résultat est une consommation de ressources tout à fait anormale pour un logiciel de ce type. Le manque de fluidité est à mes yeux le principal défaut actuel. J'ai bien peur que pour réécrire LR, Adobe ne doive abandonner la fausse bonne idée de l'enregistrement du scénario de développement tel qu'il est aujourd'hui.
Pourquoi "bonne idée" : parce qu'a priori l'idée de partir à tout instant de l'original et de lui appliquer l'ensemble des actions de développement comme un script est géniale : tout est réversible, la souplesse est infinie, aucun risque de confusion avec des copies intermédiaires dont les utilisateurs de PS ou autres encombrent leur PC
Pourquoi une "fausse bonne idée" : parce que a posteriori, si l'idée fonctionne très bien pour les actions simples (en particulier les actions globales) elle nécessite une puissance de traitement très excessive lorsque les actions deviennent complexes, en particulier tout ce qui relève de la retouche locale. C'est là que ça commence à ramer sérieusement et que si on ne possède pas une ordinateur survitaminé, ça devient galère. C'est d'autant plus vrai que la course aux pixels a considérablement alourdi les fichiers à traiter. De ce point de vue l'apparition des aperçus dynamiques a été un très gros progrès, mais il est fastidieux et pas du tout naturel de déconnecter volontairement son DD lorsqu'on travaille sur un ordi fixe. A titre de comparaison PS avec ses calques est bien moins consommateur de ressources, mais travailler de manière non destructive avec PS est beaucoup plus contraignant et risqué.
Il me semble donc qu'Adobe devrait bien sûr conserver le principe du développement non destructif, mais en le concevant sur d'autres bases, qui éviteraient de devoir en permanence rejouer tout le script; probablement en stockant plus d'états intermédiaires de la photo, comme le fait PS avec ses calques, au moins pendant la phase de développement, afin de garantir le wysiwig sans nécessiter un processeur et une RAM surdimensionnés.

Le second point à repenser complètement est la seconde "fausse bonne idée" de LR : le catalogue. Je le cite en second car personnellement il ne me pose pas problème, mais ayant fait beaucoup de formation à LR j'ai vu à quel point ce concept de catalogue est abstrait pour beaucoup de photographe et transforme pour eux LR en cauchemar. Je ne sais pas s'il faut supprimer purement et simplement le catalogue et enregistrer directement les métadonnées dans le fichier xml, mais ce qui est certain -selon moi- c'est qu'il faut abandonner le principe de l'importation est permettre à LR de travailler directement dans les dossiers de l'ordinateur comme un bête explorateur de fichier (ou Finder). Le fait que le pseudo-explorateur de dossiers de LR ne montre pas la totalité des dossiers et de leur contenu est une abstraction à laquelle beaucoup de photographes ne s'habitueront jamais. Or l'on peut être excellent photographe sans être informaticien !!! Le très basique Picasa, qui utilise aussi un catalogue sans le dire, fait cela bien mieux que LR.

Enfin bien sûr il faudrait que LR soit basé sur le cloud et que l'appli locale en soit dérivée et non l'inverse. Mais ça, j'ai l'impression que Adobe est en train de le faire.

Peut-être suis-je en train de décrire Nimbus  ;););)

grosloulou:
salut michel, je suis d'accord
j'ai dans le passé utilisé photomechanic qui était très rapide.
à présent ON1 a développé browse et c'est pas mal du tout, beaucoup plus rapide que LR !

L'idée est de visualiser ses 100 clichés et de ne cataloguer que ceux qu'on garde. en voilà une bonne idée :-)
il manque l'import SD, CF mais cela arrive...

je dirais que les outils qui me manquent le plus et qui m'obligent à sortir de LR sont élémentaires et faciles à mettre en non destructif :
- gomme avec détection du contenu
- dynamic contrast où on joue avec le micro, medium et large contraste. on1 a tone enhancer et dynamic contrast. topaz a details et clarity
- un pinceau de netteté dont les réglages sont indépendants de ceux du filtre de netteté pour retoucher les "hautes fréquences", plus "output sharpening"
- blend mode screen , multiply, luminosity (surtout pour l'outil courbe qui shift les couleurs car change les tons), soft light...

ça on l'a tous déjà dit
si on regarde topaz studio, on1 photoraw et LUMINAR ou aurora on voit ce que la concurrence fait

marc

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