Il n’est pas dans mes habitudes d’acheter un bouquin ou un magazine si le contenu ne me convient pas, et je peux vous garantir que claquer 14 Euros dans le nouveau hors-série de Création Photo (groupe Oracom), à la présentation ignoble, a exigé de ma part un effort surhumain.

Pourtant, je me sens parfois investi d’une mission, et je l’ai quand même acheté pour le chroniquer… dans le but de vous faire économiser une somme pour le moins coquette, que vous pourrez investir intelligemment dans l’excellent hors-série Le Format Raw que je présente dans l’article précédent.

Je passerai rapidement sur la mise en page quelconque et totalement incohérente, les didacticiels moches vus et revus qui tiennent le plus souvent du graphisme que de la photographie, pour vous parler d’une section qui m’a laissé sur le cul, si je puis m’exprimer ainsi. Cette section, c’est les 4 pages consacrées à la vision de Lightroom par Philippe Chaudré, éminent spécialiste, photographe, formateur, prof à Paris-8 (master photo), membre du Club Photoshop. J’y ai lu tellement d’énormités que j’ai décidé d’y répondre point par point.

Le problème est toujours le même : l’interprétation de Lightroom au travers d’une longue expérience et des habitudes Photoshop ce qui, au départ, fausse le discours. Ayant toujours fuit Photoshop, que je n’ai jamais considéré comme un outil de photographe, et préférant suivre la route – qui fut longue et difficile – des logiciels de développement Raw, j’ai une vision totalement différente des choses qui présente l’avantage de ne pas être polluée par le logiciel le plus connu d’Adobe.

Malheureusement, en lisant ces lignes, il est clair que Philippe Chaudré n’a pas vraiment saisi le rôle de Lightroom, car il le compare et le confronte systématiquement à Photoshop, alors qu’il s’agit de deux logiciels totalement différents, et qui sont dorénavant conçus pour travailler ensemble, selon le principe de la fusée à deux étages, tel que je le décris dans mes propres articles et ouvrages. Le but ici est de mettre en avant les imperfections du logiciel. Soyons honnête : oui, il y a des imperfections, des manques, encore faut-il savoir les replacer dans leur contexte.

Par exemple, en page 94, l’auteur écrit : « Mais Lightroom n’est toujours pas un véritable outil de retouche ». Mais bien sûr que non : Lightroom n’est pas et ne sera jamais un outil de retouche. Ce travail est dévolu à Photoshop. Lightroom est un logiciel de flux de production (terme qui n’apparaît pas une seule fois dans l’article, c’est tout dire…). Ses outils de « retouche », comme le pinceau, sont destinés à réhausser et améliorer localement la tonalité, les couleurs et la netteté dans le strict cadre du développement des fichiers Raw. Pour la retouche beauté, les effets spéciaux (le magazine est plein d’exemples au goût souvent discutable), la suppression ou l’ajout d’éléments à l’image, on se tourne vers Photoshop. Ce n’est pas le boulot – et cela ne sera jamais – de Lightroom, alors inutile d’évoquer l’absence de pipette (a-t-il bien vérifié, d’ailleurs ?), de tampon de duplication, d’éponge, de calques (mais, nom de nom, pour quoi faire, dans le cadre du traitement paramétrique de type non-destructif d’un fichier Raw ?), d’un outil texte bien géré (mes yeux se lèvent au ciel…), etc, etc. Lightroom ne sait pas scanner directement ? Où est le problème ? La fonction d’importation automatique fonctionne très bien. L’a-t-il utilisée au moins une fois ? J’en doute.

Ensuite, on tombe carrément à court d’arguments en s’attaquant aux approximations des traducteurs. Par exemple, Philippe Chaudré se plaint que « Paramètres » soit souvent remplacé par « Param. ». Sait-il qu’il y a des impératifs de place dans les interfaces de logiciels et que, parfois, le français est bien plus long que l’anglais ? Comment caser « Paramètres prédéfinis » à la place de « Preset » ? On passera sur les libellés des champs IPTC – l’auteur ignore peut-être qu’Adobe utilise les traductions officielles établies par le groupement IPTC – et le caractère non standard des libellés couleur. Non standard pour qui, pour quoi ? Les libellés couleur sont propriétaires et exploités dans un environnement Adobe, on les retrouve d’ailleurs dans Bridge. À ne pas confondre avec le caractère universel de la notation en étoiles…

En ce qui concerne l’avenir, malgré tout, quelques bonnes propositions, à part la reconnaissance automatique des visages. Tant qu’il n’y aura pas de protocole officiel bien établi, une norme adoptée à l’international, avec la possibilité de coupler la reconnaissance de visages au remplissage automatique des champs IPTC ou IPTC Extension (l’absence de cette possibilité rend la reconnaissance de visages totalement futile), il est clair qu’Adobe ne l’adoptera pas. Aperture, iPhoto, l’Organiseur de Photoshop Elements et Picasa la proposent, mais la fiabilité est loin d’être assurée.

Enfin, les deux premières pages concluent sur cette sentence sans appel : « Peux encore mieux faire ». Cette chronique n’est pas encore terminée… Tout d’abord, le fait que Lightroom ne gère qu’un seul catalogue à la fois, sans la moindre tentative d’expliquer l’intérêt de gérer plusieurs catalogues en même temps (rien de nouveau ici, les avocats de cette possibilité n’ont jamais été capables d’étayer le moindre argument). Quant à l’absence de gestion des PDF Photoshop, je rappelle que Lightroom est un logiciel qui tourne autour de l’appareil photo. Pour gérer les PDF de Photoshop, on dispose d’un autre truc qui s’appelle Bridge. J’ignorais également qu’on ne pouvait pas synchroniser les diaporamas sur de la musique… à la lecture de ces lignes, je pense que l’auteur n’a pas du beaucoup approfondir le module Diaporama. Quant à la récupération d’images perdues en reconstruisant un JPEG à partir des aperçus, il existe déjà un certain nombre de plug-ins, et c’est bien pour ça qu’Adobe a permis de créer des plug-ins de flux de production, ce qui permet à l’équipe de développeurs de se consacrer entièrement aux fonctions qui sont au coeur de Lightroom (core functionality). Philippe Chaudré, contrairement à ce qu’il à écrit, a du louper le menu Biliothèque > Rechercher les photos manquantes, qui permet de regrouper les aperçus des images manquantes et off-line, et de les regrouper en Collections en deux clics de souris. Quant à l’affichage plus discret de l’avertissement des photos manquantes, je n’en ai pas saisi le sens ni l’utilité.

Par contre, là où je rejoins l’auteur, oui, il faudrait que Lightroom puisse proposer des outils de gestion d’archivage mais, d’un autre côté, il est tout à fait possible d’exporter les images traitées au format Original (incluant les paramètres de développement et les champs IPTC inscrits dans les fichiers annexes XMP) ou DNG sur un volume de sauvegarde et de le déconnecter. De cette manière on pourra gérer ces archives en mode off-line, après les avoir indexées dans le module Bibliothèque, ce qui évitera de se mélanger les pinceaux entre les fichiers de travail et les archives.

La deuxième partie, « Pourquoi Lightroom s’appelle-t-il aussi Photoshop » est assez étrange dans le sens où le discours de l’auteur tranche singulièrement avec celui que nous venons de chroniquer. Même s’il y a encore beaucoup d’approximations, on se demande si les deux textes ont été écrits par la même personne. D’autre part, ces articles ne s’harmonisent pas avec le reste du magazine, puisqu’il ne s’agit pas à proprement parler de didacticiels, au point de se demander s’il s’agit plus de remplissage de pages que d’autre chose. À noter que l’ami Seb y commet un exercice de retouche beauté avec Lightroom. Qu’a-t-il fait dans cette galère, ainsi que Cyril Bruneau… J’ai été contacté il y a quelques mois pour participer à la rédaction de ce hors-série, invitation déclinée car les critères de qualité ne me convenaient pas, et je n’aime pas ces magazines de retouche qui pullulent dans les rayons presse, tout simplement.

Bon week-end à tous !

Gilles.

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39 commentaires sur l'article “Lecture du week-end #2, à fuir : Création Photo HS n°6 Retouche Photo (et une consternante présentation de Lightroom…)”


  1. Par Seb, le 2 octobre 2011 à 11:22

    Hello,

    Flute, j’ai loupé le numéro. Je regarde ça demain. Je vais voir ce qu’il en retourne. Effectivement, le HS devait traiter de Photoshop avec quelques lignes que Lightroom. On ma proposé de faire un ou deux didacticiels pour Lr. Vu les collaborateurs qui devaient participer à ce numéro, je pensai (malgré quelques mises en garde) que le numéro serait de qualité. J’espère que le tableau n’est pas aussi noir :(

    Si tel est le cas, on ne m’y reprendra plus.

    Seb


  2. Par Gilles, le 2 octobre 2011 à 11:24

    Seb, ta prestation ne démérite pas, et elle n’est pas hors-sujet comme beaucoup d’autres choses dans ces pages.


  3. Par Seb, le 2 octobre 2011 à 11:27

    Merci Gilles. Je l’achète demain et ferai un retour sur cette page.


  4. Par Laurent, le 2 octobre 2011 à 11:51

    Bonjour,

    Je suis tout à fait d’accord avec toi (si je peux te tutoyer…) concernant photoshop. Trop de personnes ne jurent que par ce programme. Certes, j’ai 40 ans…j’ai appris la photo en argentique, l’importance de la prise de vue…

    Je ne critique pas les « informaticiens » de la photo. Mais, aujourd’hui encore, j’emploie le zone système pour mes photos de paysage, avec spotmètre et disque des zones…Mon bonheur ? j’ouvre mes images sous LR et j’ai quasiment rien à faire…Pour moi, c’est ça la photo.

    Maintenant, je suis dépassé, c’est clair…le HDR, je n’y vois aucun intérêt hormis des images criardes et bigarrées devant lesquelles tout le mondes s’ébaudit….

    Alors finalement, c’est comme tout…je laisse les jeunes avec leur informatique qui sauve tout, mais qu’ils arrêtent de nous imposer photoshop. Moi, je suis photographe, pas informaticien. LR me suffit amplement…

    Et comme je l’ai déjà lu dans de nombreux forums : « Photoshop est ton ami ! » Hé bien NON…Photoshop n’est pas mon ami…

    A


  5. Par COULEUR-ICC, le 2 octobre 2011 à 12:17

    Bonjour à tous
    Pourquoi critiquer autant photoshop ? Qui peut le plus peut le moins et ce logiciel permet à tout photographe la même chose qu’un LR et voir plus. Que ceux qui voudraient me parler du non destructif je les invite à regarder des objets dynamiques, filtres dynamiques … le tout à partir d’un objet dynamique issu du RAW de camera raw.
    Un petit commentaire en passant sans pour autant dire que LR n’est pas un bon produit. Pour ma part en terme de flux je lui préfère capture one pro ne serait ce que par le fait que la gestion couleur est y est complète


  6. Par Seb, le 2 octobre 2011 à 12:19

    Bon nombre de photographes (surtout les amateurs et quelques « experts ») ne jurent que par Photoshop. Mais Fepuis que Lr existe, Photoshop n’a besoin d’être appelé que dans des cas particuliers. La photo née de la prise de vue. On perdra moins de temps à parfaire sa technique et refaire une photo que de chercher à la récupérer… Il existe des cas où il est trop tard…

    Attention, il est une catégorie de photographe pour qui Photoshop fait partie intégrante des outils qu’il faut d’avoir maitriser : la photo corporate. Cette discipline demande souvent des photomontages.

    Ce qui fait aussi que Photoshop est un outil privilégier, c’est qu’il est aussi au programme du CAP photo…

    Mais, il semble plus que le coup de gueule de Gilles porte plus sur la qualité de ce qui est écrit que sur le bon fondé s’employer Photoshop. Sur ce point, à chacun de faire son choix.

    Mais j’avoue que la majorité des photographes à qui j’ai présenté Lr, l’ont adopté et Photoshop ne leur que très rarement. Ils avouent avoir gagné en simplicité.

    Seb


  7. Par Gilles, le 2 octobre 2011 à 12:33

    Euh… personne ici ne critique Photoshop qui, pour moi, est le 2e, étage de la fusée, celui qui met les images sur orbite…


  8. Par COULEUR-ICC, le 2 octobre 2011 à 12:44

    @ Gilles
    Vous dites clairement que vous ne considéré pas Photoshop comme un outils pour Photographe et pour cela je vous cites : « Ayant toujours fuit Photoshop, que je n’ai jamais considéré comme un outil de photographe »
    D’où mon intervention uniquement (et rien de plus) pour dire que le logiciel phare d’Adobe est un outil complet certes mais pouvant sans soucis et à lui seul servir à un photographe et cela à partir du moment où il sait s’en servir (sans par contre, et j’en conviens, de parler de la notion du prix de la licence)


  9. Par Gilles, le 2 octobre 2011 à 13:47

    Oui, c’est exact. En fait, ce que je voulais dire, c’est que je ne l’ai jamais considéré comme un outil purement photographique. Il englobe les photographes, parmi tant d’autres professions.


  10. Par COULEUR-ICC, le 2 octobre 2011 à 14:08

    @ Gilles
    Vous dites : « Oui, c’est exact. En fait, ce que je voulais dire, c’est que je ne l’ai jamais considéré comme un outil purement photographique. Il englobe les photographes, parmi tant d’autres professions. »
    Pourtant la fonction première de Photoshop est justement la photographie et son traitement. 20 ans que j’utilise au mieux de mes modeste connaissances cet outils et je peux dire (oserais je jusqu’à affirmer ?) que ce logiciel est fait pour la photographie avant tout.
    Après certains s’en servent pour autre chose car Adobe y intégré les possibilités. Mais en premier lieu (cela nous rajeuni pas) Photoshop servait à travailler l’ekta numérisé, à reproduire la volonté du photographe et cela en pixel. N’oublions pas aussi que grâce à l’avancé de Photoshop et de l’image directement saisie en numérique l’éditeur, à savoir Adobe, à crée LR. Le tout en apportant une solution simple, ludique pour que chaque amateur (ou personne vivant de la prise de vue) puisse goûter au plaisir de travailler son développement codé sur des 0 et des 1 et cela lui même


  11. Par Gilles, le 2 octobre 2011 à 14:22

    Je crois que vous faites erreur. Je n’a jamais dit que Photoshop était inutile pour un photographe, mais qu’il ne répond pas à tous les besoins.
    Lightroom n’est en rien, comme vous l’affirmez, un logiciel pour amateur. Il a été conçu pour couvrir 90 % des besoins du flux de travail des photographes professionnels, car c’est bien de cela qu’il s’agit : Lightroom est un logiciel de post-production, Photoshop est un logiciel dont la mission première est la retouche (Camera Raw assurant le développement des fichiers Raw, mais sans une once de notion de flux de travail incluant le catalogage et la diffusion).
    Dans ma diatribe, je ne remets pas en cause Photoshop, mais bien l’opinion de Philippe Chaudré qui reproche à Lightroom de manquer d’outils présents dans Photoshop, alors que ce n’est pas le rôle de Lightroom, justement !
    Il me semble que j’ai toujours été clair en disant que Photoshop n’était pas un outil PUREMENT photographique, et que le couple Lightroom Photoshop, bien au contraire, formait une fusée à deux étages, un outil d’une puissance inégalée dans le traitement de l’image.
    Je pense que vous vous trompez de combat ou que vous n’avez pas saisi ce que j’ai voulu exprimer dans ma critique de cet article.


  12. Par André, le 2 octobre 2011 à 14:42

    Je l’ai feuilleté ce matin chez mon buraliste.

    Mon Dieu ne l’achetez surtout pas !
    C’est une création purement marketing avec les mots clés retouches, photo, Photoshop…


  13. Par COULEUR-ICC, le 2 octobre 2011 à 14:49

    @ Gilles
    Il n’y a aucun combat, je suis un pacifiste qui est loin des guerres de choix de logiciels, plate formes (mac ou pc) et j’en passe.
    Photoshop est capable de répondre à tous les besoins d’un photographe
    Je n’ai jamais dit que LR n’était QUE pour les amateurs, pour cela voir mon message ci dessous et ce que je marque entre parenthèse (même si il est vrai que pour un pro j’ai tendance à l’orienter vers un autre soft)
    La post prod’… le beau mot bien à la mode, sachez (et je penses que vous le savez) que ce terme généraliste et mondain peut sans soucis être attribuer aussi à Photoshop. C’est sous la version 7 que camera raw (au tout départ payant) est apparu et ce moteur a servi aux premières bétâ de LR.
    Aussi, je réitère : si, photoshop est avant tout un outil purement photographique mais tellement vaste qu’on peut le détourner à d’autres fins par contre et je me permets d’insister : il répond à tous les besoins.
    Cependant aimant apprendre tous les jours, j’aimerais connaître votre opinion pour savoir là où LR répond plus que PS au besoin photographique car vous dies (et marquez) que PS ne répond pas à tous les besoins ? Lesquels ?
    Photoshop propose comme vous le soulignez la retouche (chose que LR n’a pas) mais à sa création par deux frères l’idée était purement le traitement photographique sur ordinateur.
    Inutile de parler de fusée, NASA…. un photographe qui n’a que photoshop fera aussi bien (voir plus en terme de traitement créatif) qu’avec u LR. De plus la fonction de catalogue n’est plus un soucis grâce au pont (Bridge) et un peu d’organisation de la part du photographe.
    Ne vous en faites pas, j’ai bien compris que votre coup de gueule fut contre un magazine pas donné avec un article décevant à vos yeux. Mais que voulez vous, c’est comme la bouffe où on nous vend des pizzas à 65 francs (10 euros minimum pour une pizza soit 65 francs c’est se foutre du monde, mais ils ont raison, tant qu’ils trouvent du monde pour y aller)


  14. Par Gilles, le 2 octobre 2011 à 15:00

    La différence essentielle entre Lightroom et le système Bridge/Camera Raw tient en peu de mots : flux de production et intégration.

    J’aurai l’occasion d’y revenir dans un article très prochainement.

    Je possède Lightroom et CS5, et je dois ouvrir ce dernier 5 fois dans l’année… et encore !

    Mais le débat prend une tournure plus intéressante : Lightroom vs Photoshop ne mérite pas de débat, par contre, Lightroom vs Bridge + ACR + Photoshop, là on est d’accord et il y a matière à discuter.

    Mais, dans le cadre strict de l’article que je critique, pas une seule fois il n’en est fait mention, pas plus que je n’ai lu une seule fois le mot flux de production ou flux de travail qui, loin d’être un terme à la mode, désigne tout simplement une nouvelle catégorie de logiciels.

    Et ça, les photographes l’ont bien compris. j’en veux pour preuve mes ventes de DVD Lightroom qui talonnent celles du DVD Photoshop CS5 chez le même éditeur.


  15. Par Seb, le 2 octobre 2011 à 15:33

    Hummm. Tout cela le laisse sceptique. Oui photoshop existait pour traiter des scans, mais à cette époque, il était déjà voué au design. Chose pour laquelle il est encore très très largement employé. Il ne faut pas de leurrer.
    Adobe n’a pas lancé Lr par hasard. C’est qu’il y avait une demande ou un besoin qu’Adobe a sû cerner. Laissons de coté le débat avec Aperture.
    La question posée étant « Qu’est ce que Lr fait, que Photoshop ne sait pas faire ? « , on pourrait répondre que Lr sait faire simple.
    Désolé mais tous les photographes ne savent pas employer Photoshop et maitriser Lr et in ne peut plus simple que maitriser Photoshop et Bridge en sachant qu’alors la maitrise d’ACR est essentielle. Il faut donc commencer par le début avec Lr qui regroupe à lui seul un catalogueur et un demyriceur


  16. Par Seb, le 2 octobre 2011 à 15:38

    … dématriceur et cela de manière fluide. Comme le dit Gilles, Photoshop vient après. C’est comme un plug-in.

    Pour le coté créatif, Photoshop apporte un plus indéniable, mais on peut faire preuve aussi de créativité à la prise de vue.

    J’ai fait des formations pour des photographes qui sont en agence et qui se moquent du coté créatif que l’ on leur obtenir logiciellement. Lr est alors tout approprié. Sans avoir à apprendre à interfaces Bridge avec Photoshop et ACR.

    Amicalement

    Seb


  17. Par Richard, le 2 octobre 2011 à 16:48

    Ah ah, ça chauffe !

    Permettez à un pur amateur d’intervenir. « Photoshop c’est comme un plug-in », lis-je ci-dessus. Un plug-in à 1.000 euros… gloups !
    Pourriez-vous admettre, messieurs les pros, que Photoshop CS est tout simplement inabordable pour l’amateur ?
    La solution est dans Elements ? Sûrement, oui. Et c’est ce que je fais : 95% de mon travail se fait avec LR et je passe à Eléments pour les quelques opérations que LR ne fait pas, ou pas convenablement (en particulier, enlever des éléments indésirables).
    Pour ma part donc, un LR 4 qui intègrerait quelques outils de retouches pixels de Photoshop ferait tout mon bonheur.
    Pouvez-vous suggérer la chose aux pontes d’Adobe que vous connaissez certainement ?
    Merci d’avance.


  18. Par Seb, le 2 octobre 2011 à 17:43

    @Richard,

    Je parlais autant de la version CS qu’Element, en qualifiant Photoshop de plug-in. Cela n’a rien péjoratif. C’est seulement pour préciser que Kr de suffit à lui même (à 95% ;) ).

    Ça chauffe… Oui et non. Il y a débat, mais avec respect. :)

    Seb


  19. Par Seb, le 2 octobre 2011 à 17:43

    @Richard,

    Je parlais autant de la version CS qu’Element, en qualifiant Photoshop de plug-in. Cela n’a rien péjoratif. C’est seulement pour préciser que Kr de suffit à lui même (à 95% ;) ).

    Ça chauffe… Oui et non. Il y a débat, mais avec respect. :)

    Seb


  20. Par Gérard_M, le 2 octobre 2011 à 17:59

    Merci du conseil pour la revue THG
    Perso je trouve que LR a suffisamment d’outils de retouche
    L’assemblage d’une série de photos en vue de constituer un panoramique, par contre…


  21. Par COULEUR-ICC, le 2 octobre 2011 à 18:14

    @Seb
    Pas convaincu : Photoshop est depuis toujours et reste voué au traitement pas forcément au design. Un brut de rotatif ou plat doit obligatoirement passer l’étape traitement et celui-ci se fait majoritérement dans PS.
    Qui plus est dés que l’image (la photo) est destinée à la presse que peut faire LR pour nous ? Celui qui me fait un retrait sous couleur digne de ce nom sous LR je lui tire mon chapeau ;)
    Adobe est une société faite pour faire de l’argent et à compris le marché : celui de l’explosion de la prise de vue digitale et cela à tous les niveaux. Aussi M’ Adobe comprenant bien qu’il ai plus facile de vendre un produit pas cher à la terre entière nous a pondu LR.
    Traiter une photographie en partant d’un raw avec PS n’est pas plus compliqué dans PS que dans LR

    @Gilles
    Les mots flux ne me sont pas étrangers mais j’aime à appeler un chat un chat. En gros pas besoin d’inventer des termes (mais vos n’y êtes pour rien, c’est le monde moderne…) car la notion de process et d’étape de travail existe depuis bien avant l’ère numérique (fort heureusement).

    @Seb :
    Le côté créatif n’est pas forcément devenir « Directeur Artischetik » mais simplement pouvoir intervenir facilement à la transformation de l’image. Enlever un fil électrique, un parasite, un car de touriste… n’a rien de créatif mais aide parfois à la lecture et à la représentation de l’instant ou du sujet saisi. Dans ce cas aucune créativité mais PS est alors indispensable.

    @Gilles : Puisque nous en sommes à la notion de flux, et vous me rejoindrez aisément où nous le préférons non destructif et permettant la possibilité de revenir en arrière… Prenons l’exemple de plugins pour lesquels vous et moi intervenons. Dans PS, je peux jouer du pinceau avec les dit plug’, je peux jouer plus facilement et rapidement avec les smart objet. Sur ce coup je parle de rapidité d’éxécution car qui dit flux dit, généralement, réactivité.
    Comme vous le dites à juste titre on ne fera pas ici le match (on laisse cela pour les forums de magazines amateurs) mais je vois mal un photographe de mode, de packshot, d’automobile, de bijoux… fournir des images issues de LR (en tous les cas j’en ai jamais vu, mais je ne suis pas Dieu) mais attention je parle de photographies pas de » truc bricolés ».

    @Richard
    Non ça ne chauffe en rien, juste un discours, débats entre adultes passionnés. La chauffe est comme les matchs, on laisse cela aux forums de magazine


  22. Par Gilles, le 2 octobre 2011 à 19:48

    Je fournis régulièrement des photos à des publications, directement issues de Lightroom… je ne vois pas où est le problème !

    Quant au brut de « rotatif », désolé, mais ce n’est pas le boulot du photographe.


  23. Par COULEUR-ICC, le 2 octobre 2011 à 20:36

    @ Gilles
    Depuis quand LR fait de la quadri digne de nom ? Je vous rappelle juste que pour imprimer un magazine nous ne sommes plus dans un flux RVB (mais je suis persuadé que vous le savez déjà)
    Dire que le scan n’est pas le travail du photographe est contradictoire avec l’époque actuelle et par le fait que les photographes traitent maintenant eux même leurs photographies quelles soient argentiques ou numériques et cela par manque de moyens (les leurs ou ceux des donneurs d’ordres)
    Fournir de la photographies issue de LR à un magazine est risqué pour le résultat car vous ne maîtrisez pas le final (pas de softproofing digne de ce nom) aussi vous êtes obligé de faire confiance au magazine et dans son choix de conversion en terme d’espace.
    Malheureusement la confiance a des limites et nous constatons tous la « tête » des photos dans certains magazine non ?
    Maintenant on pourrait écrire pendant des heures et user nos doigts sur nos macs, mais (et ça n’engage que moi) on ne peut dire qu’un flux LR rempli 95% des besoin d’un photographe. Ce taux me semble bien optimiste ou alors pour le photographe qui ne vit pas de ce métier et n’est qu’un passionné se limitant à son imprimante ou à une frontière pour des images ne traitant pas le thème de l’image de luxe


  24. Par Jean-François Vibert, le 3 octobre 2011 à 0:16

    Salut Gilles.

    Je n’ai pas lu ce hors série. Pas plus que celui de Compétance Photo, que j’ai feuilleté et vite reposé (pas séduit)… Mais là n’est pas le sujet.

    Ce que je tiens à dire ici c’est que je connais très bien Philippe Chaudré depuis des années… et qu’il connait très bien Lightroom rassure-toi. Aussi bien que moi et que pas mal d’autres aussi.

    Je me souviens avoir à de nombreuse reprises décortiqué avec Philippe la logique de ce logiciel. Et l’avoir comparé point à point avec celle de Aperture, qu’il connait bien aussi…

    Je t’assure que les discussions que nous avions eu, n’auraient jamais pu se dérouler, s’il n’avait tout compris à Lightroom.

    Alors n’ayant pas lu cet article, je ne rentrerais dans aucune polémique. Mais je me demande s’il n’y a pas eu une incompréhension quelque part. Peut-être dans la rédaction de l’article…

    Mais je tiens à redire noir sur blanc, que Philippe connait parfaitement Lightroom. Tout aussi bien que je le connais…


  25. Par Gilles, le 3 octobre 2011 à 5:35

    Jean-François, crois-moi, j’en suis le premier étonné, puisque ça m’a laissé sur le *** comme je l’indique dans ma chronique.

    Et c’est d’autant plus étonnant que la deuxième partie est totalement à contre-pied de la première.

    Il n’en reste pas moins qu’on a là un papier qui sera forcément pris de manière très négative par le lecteur qui ne connait pas le logiciel, et c’est d’autant plus regrettable que certains propos sont approximatifs et laissent planer le doute quant à la bonne compréhension du logiciel par l’auteur, d’autant que, dans ce milieu, Philippe Chaudré n’est pas le premier venu.

    Bien entendu, mes colonnes sont ouvertes, qu’il n’hésite pas à répondre à mes critiques.

    Il n’en reste pas moins que je ne peux recommander ce hors-série, et je me désole même d’y voir des noms de personnes dont la plume mérite bien mieux que ça.


  26. Par Nicolas Roger, le 3 octobre 2011 à 5:52

    Bon article qui m’aura évité de perdre mon argent, surtout qu’en tant que professionnel, j’utilise beaucoup Lightroom pour le développement des raw et photoshop pour les retouches.
    C’est un bon couple de logiciels, complémentaires. Si la comparaison avait du être faite, ce serait entre Camera raw / Bridge et Lightroom d’un autre côté.
    Merci, désormais, je suivrai votre blog!


  27. Par Seb, le 3 octobre 2011 à 9:56

    @ICC,

    La conversion CMJN n’est normalement pas l’affaire du photographe. On imprime des livres photo depuis que la photo existe et le phocéenne ne fait que livrer ses images. Aux autres maillons de la chaîne et notamment aux imprimeurs et chromistes de faire le boulot. Meme si pour cause de réduction des couts, on met ça sur le dos du photographe. A chacun sa place. Sinon, à quoi sert un spécialiste en PAO, un chromiste ou un imprimeur ?

    Que l’avènement du numérique l’inverse pas certains rôles. Avant le numérique le photographe n’effectuait pas cette opération. Il n’a pas plus à le faire maintenant.

    Amicalement

    Seb


  28. Par Gilles, le 3 octobre 2011 à 10:03

    De toute façon, et pour que les choses soient bien claires : quand on parle de Lightroom, on parle de photographie.

    La PAO est un autre domaine (ce qui ne doit pas empêcher les photographes de s’y intéresser, bien sûr).


  29. Par Matthieu, le 3 octobre 2011 à 12:14

    @ICC « Dire que le scan n’est pas le travail du photographe est contradictoire » non, scannériste/Chromiste est un métier et il me semble que vous êtes bien placé pour le savoir.
    Si ces métiers existent (ou existaient car le scannériste est en voie de disparition mais c’est un autre débat) ce n’est pas pour rien.
    Les photographes, qu’il fassent du numérique ou de l’argentique ne s’occupent pas de la gestion de la couleur une fois leurs images éditées et corrigées (dans lightroom par exemple…).
    C’est à l’imprimeur de savoir faire une conversion cmjn, pas au photographe (de toute façon on doit pouvoir compter sur les doigts d’une main ceux qui en sont capables) de gérer un retrait de sous couleur ou une conversion NB, chacun son métier!
    Le softproofing n’est pas à la charge du photographe. Quand bien même un photographe fournirait un fichier cmjn niquel à un magazine, il y aurait de fortes chances qu’il soit reprofilé derrière en fonction de la manière de travailler dudit imprimeur.

    Pour moi, mais ce n’est que mon modeste avis, lightroom rempli 95% des besoin d’un Photographe(dont c’est le métier): une fois les fichiers traités, il fournit un fichier rvb; le restre ce n’est plus son problème, mais ne l’empêche nullement bien au contraire de verifier le résultat de la conversion encore que ce ne soit vraiment nécessaire que pour les ouvrages d’art…

    Amicalement,

    Matthieu


  30. Par Gilles Chapelain, le 5 octobre 2011 à 12:41

    ça vibre pas mal ici …
    je viens de l’argentique, (le NB et la dia, Kodachrome – que j’ai eu la chance d’essayer en 120, les Ekta 100 pro , pas trop Fuji) …
    Un outil irremplaçable de Ps (j’utilise Ps CS3 et LR3) est l’outil remplacement de couleur : c’est miraculeux sur de vieux ekta 6×6 bouffés par de mauvaises conditions de conservation sous caches verre, (humidité et chaleur certainement ).
    Ces vieux ektas ne sont pas scannés mais tout simplement photographiés sur un negatoscope avec un reflex muni d’un objectif macro … et ça marche bien.
    Là, y’a pas photo, c’est bien Ps qu’il vous faut… Lr3 peut « remonter  » des couleurs disparues mais pas effacer les taches : il faut le « deuxième étage »…

    Cordiamicalement
    Gilles


  31. Par Seb, le 6 octobre 2011 à 8:04

    Bonjour Gilles,

    Tout à fait. Et personne ne vous contredira :-)
    Mais on sort du process classique de la photo. Bien que les photos prises de ces ektas peuvent tout d’abord passer dans la moulinette Lightroom pour tout ce qui est catalogage et archivage, puis on lancera le 2ème étage :-)

    Seb


  32. Par Eric Blocteur, le 6 octobre 2011 à 8:31

    Puisqu’on joue dans la prévention un autre magasine à fuir et ce malgré sa gratuité est PSDmag téléchargeable sur la toile.
    Nonante pour cents des tutos sont irréalisables à moins de les réinventer complètement et les dix pour cents restant sont destinés à une élite (là on se demande l’usage qu’un chevronné de CS peut avoir à faire de ces tutos….)


  33. Par Cyril Bruneau, le 11 octobre 2011 à 19:53

    Si je peux apporter mon B-mol par rapport à ce magazine. Il a au moins le mérite, d’être rédigé en grande partie par des professionnels qui utilisent les logiciels tous les jours sur le terrain !
    Gilles, merci pour tes avis tranchés, les blogs consensuels et mielleux , y en a marre !!


  34. Par julien de Albuquerque, le 24 octobre 2011 à 10:26

    Sur les cas précis:

    - « Affichage trop présent des photos manquantes ».
    c’est effectivement gênant, j’utilise un MBA avec des apercus 1:1 duquel est déconnecté les disques durs externes qui contiennent les RAW lorsque je suis en déplacement. En mode grille l’icone de fichier manquant est discrete, mais en mode zoom, pour des contrôles nettetés, histogramme… (de photos a trier ou meme dja développé) je trouve dommage que Lightroom ajoute un si gros bandeau indiquant la non dispo du fichier original.

    - Concernant les PDF.
    A une époque ou j’utilisai Aperture je trouvai intéressant de pouvoir trier les pdf avec les photos RAW. Au passage de Lightroom ce petit moins m’a manqué.
    En effet, pouvoir associer aux RAW des fichiers pdf issues de scans/faxs relatifs aux cartes de la zone de prise de vue, à la facturation de l’évènement, aux informations sur les espèces photographiées… serait un petit plu sintéréssant.
    Sans compter les PDF pré-prints qu’on ai parfois amenés à conserver.


  35. Par Gilles, le 25 octobre 2011 à 9:19

    Julien,

    Tu peux désactiver les messages en faisant un clic-droit sur l’image pour choisir les options d’affichage en mode Grille et en mode Loupe. Je n’ai pas Lightroom sous la main en écrivant cette réponse, mais tu peux supprimer les « overlay ».

    Quand aux PDF, c’est une bonne idée bien sûr, mais je ne pense pas que cette possibilité arrivera de sitôt, toute la philosophie de Lightroom se basant sur les fichiers produits par les appareils de prise de vue, à l’exception du format PSD. Mais je remonterai tes arguments qui me semblent intéressants.


  36. Par Cédric G., le 27 octobre 2011 à 12:43

    Bonjour

    Quel débat !!!

    Pour répondre vite fait à @ICC, pour moi Lightroom a apporté à la triplette Photoshop Bridge ACR la PRODUCTIVITÉ.

    Je gère une photothèque de près de 45000 images, et malgré une config « confortable » (Core2Quad, 8 Go, 2 SSD, 4.5 To de stockage, le tout sous Seven 64…) avec Bridge, cela tient sinon du miracle, de la galère complète au niveau organisationnel.

    Tant au niveau du flux de production (que Photoshop CS5 extended n’apporte PAS, même avec Bridge) que de la réactivité quand on a des demandes précises de clients, Lightroom s’avère être, et de loin, la meilleure solution aujourd’hui sur le marché.

    C’est le seul (avec Aperture qui est réservé au Mac) à intégrer gestion de photothèque, développement et diffusion. Ce que Photoshop ne sait définitivement pas faire.

    Je ne renie pas Photoshop (j’ai une licence) et je l’utilise relativement régulièrement, mais il représente 5% du temps passé dans mon activité photo sur mes logiciels, pas plus.


  37. Par lawre51, le 27 octobre 2011 à 23:15

    Qu’est ce qu’il manque à PS?

    La sauvegarde des étapes de réglage. Dans LR, elle est contenue dans le catalogue. Avec PS, il est nécessaire de sortir un fichier PSD très volumineux et difficile à gérer parmi plusieurs milliers d’images.

    Se sont effectivement deux softs différents mais qui sont complémentaires.

    J’utilise LR pour le développement et la petite retouche. Pour le reste il y a PS…Je suis dans un flux continu (encore un nouveau mot) sans avoir besoin de jongler entre la triplette!

    J’aime bien CS5 mais, en terme de retouche, il va au delà de mon besoin.


  38. Par lawre51, le 27 octobre 2011 à 23:24

    petite précision:

    Le photographe qui utilise ACR, doit avoir le besoin de continuer sous PS (vu le prix de la licence, s’il n’en avait pas besoin il travaillerait directement sous LR qui utilise le même moteur que ACR).

    Donc, même s’il est possible de générer des XMP sous ACR, l’emploie des fichiers PSD est quasi indispensable!

    C’est l’une des différences entre un catalogueur/développeur et un logiciel de retouche pur et dur.


  39. Par Myrle Woolums, le 28 mai 2012 à 6:28

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