Bonjour à tous,

Ce weekend, qui s’annonce particulièrement chaud, est propice aux sorties photo mais, si vous avez l’intention de rester au frais chez vous, je vous propose d’aller voir et de lire quelques pages sur les sites suivants :

Tout d’abord, mon amie Céline Jentzsch, qui a illustré mon livre sur Lightroom 3, a entièrement refondu son site, comme toujours avec des solutions proposées par TTG (The Turning Gate – lien dans le menu Outils, à gauche). C’est encore un très bel exemple de ce qu’il est possible de faire avec le module Web de Lightroom. Profitez-en pour visiter ses très belles galeries et d’aller lire les articles publiées sur son blog. Actuellement, elle se prépare à un voyage de plusieurs semaines en Kirghizie, à des lieues des destinations habituelles des passionnés de photographie de voyage.

Ensuite, mon ami Patrick Moll, qui a publié, coup sur coup, une présentation vidéo d’Oloneo, le nouveau logiciel de traitement HDR made in France, doté de technologies très avancées, et une critique de ma formation Nik Software, sortie chez Video2Brain il y a quelques mois déjà.

Quant à moi, je sors d’une période de travail intense de près de 12 mois, durant laquelle j’ai produit mon livre Lightroom 3 par la pratique (Eyrolles), mes formations vidéo La formation complète sur Lightroom 3 et Nik Software : la collection complète (Video2Brain), le Hors-série Lightroom 3 (Le Monde de la Photo) ainsi que la traduction d’un excellent petit livre sur les bases de la photographie, Exposition : pratique photo (Eyrolles), qui devrait sortir en juillet. L’ouvrage original est Exposure : from snapshots to great shots, de Jeff Revell. À côté de cela, bien sûr, j’ai continué à écrire de nombreux articles, notamment pour MDLP.

J’attaque maintenant une période creuse d’un point de vue rédactionnel. Celle-ci devrait durer quelques mois et je vais en profiter pour étudier d’autres logiciels. J’espère pouvoir vous faire connaître en détail un programme de très bonne facture, quasiment inconnu en France, et dont je vais également assurer la traduction en français. Concernant plus particulièrement Lightroom, la carrière de la version 3 va continuer, vraisemblablement jusqu’au printemps 2012, qui verra, en toute logique, le renouvellement de la famille Photoshop.

Je profiterai également de cette période plus calme pour faire des photos (j’ai du mal à renouveler mes stocks pour illustrer mes écrits) et pour moderniser mon équipement informatique, puisque je viens de passer commande d’un iMac 27″, avec processeur i7 3,4 GHz, 8 Go de RAM, DD 2 To + SSD 256 Go et carte graphique 2 Go VRAM. Je pourrai ainsi vous parler en connaissance de cause des performances de Lightroom sur une machine actuelle, au lieu de me baser sur ce que disent les autres – même si mes sources sont de première main. Ensuite, lorsque les périphériques Thunderbolt seront disponibles, il sera temps de me pencher sur le stockage et la sauvegarde.

La seconde moitié de 2011 restera assez calme de mon côté, mais attendez-vous à un démarrage sur les chapeaux de roue début 2012 !

À bientôt, Gilles.

Perfect Layers 1.0 et son outil Maskingbug pour créer des calques de masquage.

Bonjour à tous,

Dans mon flux de post-traitement de photos habituel, j’exécute la majorité des tâches dans Lightroom. N’étant pas un acharné de la retouche, j’essaye de produire des images exploitables dès la prise de vues, dont je corrige ensuite la tonalité (luminosité et contraste), parfois le cadrage (horizon de travers) et, bien sûr, la balance des blancs (si nécessaire) et la netteté. Bien que possédant des licences de plusieurs outils externes, je ne me sers de rien d’autre – en tout cas pas sur une base régulière.

Je ne suis ni graphiste, ni retoucheur, je suis photographe et je tiens à mon approche minimaliste. Il est vrai qu’on voit de plus en plus d’outils merveilleux, proposant des effets très sophistiqués et très esthétiques, simplement en cliquant sur un pré-réglage dans un menu quelconque. Le danger, ici, est l’uniformisation des images d’apparence très léchée, au point de se poser des questions réelles sur l’utilité de certains logiciels.

Par contre, d’autres outils m’interpellent et là, je vais aller à contre-courant en ce qui concerne Perfect Layers 1.0, de OnOne Software, qui a défrayé la chronique il y a peu de temps. En effet, suite à une maladresse de language, certains ont crié au scandale en accusant les auteurs du logiciel d’avoir voulu faire croire que Perfect Layers permettait de disposer de calques dans Lightroom. Il n’en est rien, bien entendu, et la polémique a fait pschittt…

Perfect Layers est tout simplement un éditeur externe, compatible Lightroom (2 et 3), Aperture (2,1 et 3) et Photoshop (ou n’importe quel autre logiciel photo) spécialisé dans l’outil calque, tel qu’on le retrouve dans Photoshop, avec ses modes de fusion et autres outils du même acabit que les habitués de la retouche connaissent bien. On trouvera également des outils particuliers comme le MaskingBug, un système de contrôle à l’écran assez ingénieux mais demandant un peu de prise en main, et, bien entendu, l’indispensable pinceau. On trouvera également des options permettant la prise en charge directe du diamètre de pinceau et du contrôle de l’opacité par les tablettes Wacom. En partant de Lightroom, un fichier PSD sera créé à partir de l’image originale au format Raw ; ce fichier PSD est totalement compatible avec Photoshop ou toute application prenant en charge ce format. Perfect Layers prend en charge les fichiers PSD, TIFF, JPEG et Raw (en mode standalone, c’est à dire hors mode plug-in).

Ce logiciel assez ingénieux peut faire partie, à mon humble avis, des indispensables pour Lightroom (au même titre que Silver Efex Pro ou DxO Film Pack 3), plus particulièrement pour ceux que l’achat de Photoshop CS5 n’est pas envisageable en terme de coût et de fonctionnalités. Il est un peu plus cher que Photoshop Elements, certes, mais dans le cadre d’un flux de travail purement photographique, je ne pense pas que ce dernier soit indispensable, sachant que de nombreux outils seront inutiles ou tout simplement redondants (organiseur, Camera Raw version « light », etc.). Si Lightroom couvre tous vos besoins et que vous souhaitiez disposer, de temps à autre, de la possibilité d’utiliser des calques et masques de fusion sans devoir acheter Photoshop, Perfect Layers est fait pour vous.

Vous pouvez télécharger une version d’essai 30 jours sur le site d’OnOne Software. Perfect Layers 1.0 est compatible Mac OS X et Windows (configuration solide recommandée !), en anglais uniquement, et est en promo pour le lancement (99,95 US $ au lieu de 129,95).

J’attends avec curiosité les retours sur vos essais, notamment de la part de ceux qui maîtrisent déjà les calques dans Photoshop.

À bientôt,

Gilles.

L’effet 300 mm f/2,8, c’est ça : le tassement des plans (regardez les pieds du mécano cachés par le tarmac, le truc étant de se mettre à plat ventre pour renforcer l’impression de masse), un micro contraste et un piqué d’enfer, tout en restant assez facile à manipuler.

Nikon D700 et 300 mm f/2,8 VRII, 1/2 500s, f/5,6 et 200 ISO.

Bonsoir à tous,

Cet article vous paraîtra incongru, limite geek, mais je dois avouer que j’ai toujours été un fan du 300 mm ouvert à f/2,8, à cause de l’impressionnante qualité d’image et la souplesse d’emploi de ce type d’objectif. En juillet 1988, j’ai été l’un des tous premiers clients français du 300 mm f/2,8 autofocus produit par Canon, un objectif révolutionnaire à l’époque. Pensez-donc, un téléobjectif dont la qualité d’image était supérieure aux 50 mm de référence de l’époque, et ce dès la pleine ouverture, plus le système autofocus à motorisation USM, innovant à l’époque, et qui allait démolir les ventes de matériel Nikon, notamment chez les pros, même si les premiers boîtiers EOS (le 620 et le 650) étaient loin d’être convaincants, avec un système d’exposition dans les choux en diapo, et une batterie 2CR5 qui coûtait pratiquement 100 Francs et qui tenait… 10 pellicules.

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Article modifié le 19 juin 2011 : la vidéo incrustée, qui redémarre automatiquement à chaque retour ou rafraîchissement de cette page, a été remplacée par un lien en début de texte. Merci de votre compréhension.

Bonjour à tous,

Voici une courte interview de Patrick Robert, reporter-photographe à la carrière bien remplie, présent sur tous les points chauds du globe, donnant son avis sur Lightroom dans le cadre de la Live Week Adobe.

J’apprécie tout particulièrement son approche très professionnelle et très pragmatique, qui nous change des discussions parfois vaines et sans fin qu’on croise fréquemment dans les forums de discussion, où tout a trop facilement tendance à tourner à la foire d’empoigne et aux échanges purement geek. En ce qui concerne mes futures publications, j’ai bien l’intention d’aller à la rencontre des professionnels pour présenter Lightroom sous un jour différent, plus axé sur la pratique et l’utilisation en conditions réelles. J’ai d’ailleurs écrit à Patrick qui m’a répondu rapidement avec beaucoup de courtoisie.

La leçon que j’en tire, c’est qu’un logiciel comme Lightroom est d’abord un outil de travail et que tous nous efforts devraient tendre vers cette volonté de créer un flux de production à la fois efficace, rapide et fiable.

Je vous encourage également à visiter le site et les galeries de Patrick Robert !

À bientôt, Gilles.

Bonjour à tous,

L’été approche et peut-être attendez-vous impatiemment ces longues heures de farniente qui vous permettront enfin de jeter un oeil à tous ces bouquins que vous avez achetés sans avoir pu vous y plonger, tout simplement par manque de temps et parce que votre vie quotidienne ne vous le permet pas toujours.

Dans la masse d’ouvrages publiés dans le domaine de la photographie numérique, il y a un livre que je vous recommande chaleureusement et qui, pour moi, se doit de figurer dans la bibliothèque de tout passionné d’images, qu’il soit amateur ou professionnel.

Ce livre, c’est Le Format Raw, Développement et Flux de Production, écrit par mon ami Patrick Moll, et édité par Dunod. Vous vous demandez probablement si je ne suis pas devenu fou à lier de faire ainsi la promotion d’un bouquin rédigé par un auteur concurrent, pour le compte de la maison d’édition d’en face qui n’a pas l’intention de laisser Eyrolles régner sans partage sur le marché français. Le problème, c’est que ce bouquin est très bon, très bien écrit et qu’on y apprend une foultitude de choses sur la photographie numérique, le format Raw (bien entendu), le flux de production et les logiciels associés.

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