Cet article subit aujourd’hui ( 02.01.2007 ) une petite mise à jour au fur et à mesure de la disponibilité d’informations sur le forum officiel et, par conséquent, a été renommé, avec abandon de toute référence à la Beta 5 qui ne sera pas disponible pour le public.
Si on suit les forums sur le site officiel d’Adobe Labs ( cliquer sur le titre pour y accéder ) et, si on écoute les derniers podcasts, il est clair que la sortie commerciale est imminente, probablement dans les toutes prochaines semaines, si ce n’est les prochains jours. La Macworld Expo à San Francisco ouvre ses portes le 09 janvier, peut-être en saurons-nous plus, mais ceci reste une simple spéculation de ma part.

Pour cette raison, je préfère attendre cet évènement avant de continuer les didacticiels. En effet, écrire des articles basés sur la B4 n’a plus aucun sens, vu les changements importants introduits dans la B5 et la V 1.0, notamment dans les modules Library et Develop.

Les nouvelles infos de cet article sont en caractères italiques gras.

Certains d’entre vous doivent suivre l’actualité Lightroom sur le forum officiel et, depuis quelques jours, les officiels lâchent pas mal d’infos sur les nouvelles fonctionnalités de la version 1.0.
Voici, pour ceux qui ont des difficultés avec l’anglais, un petit récapitulatif de ce qu’il y aura – et de ce qu’il n’y aura pas – dans la première version commerciale de Lightroom :

Ce qu’il y aura :
- Navigateur / moteur de recherche basé sur les métadonnées avec des critères « avec » et « ou ».
- Classement des vignettes du module Library par date de prise de vues, par ordre d’importation, par date d’édition, par note d’évaluation ( nombre d’étoiles ), par labels colorés, par nom, par extension, par type de fichier, etc…
- Labels colorés.
- Versions ( appelées Virtual Copies ).
- Stacks ( piles ).
- Possibilité de stocker et visualiser les « Virtual Copies » ( versions ) sous forme d’instantanés, edition possible dans Photoshop avec importation et empilement ( stack ) automatiques sur l’original ou une version.
- Bouton de sélection directe.
- Compatibilité totale avec ACR 4.0 et Bridge 2.0.
- Marquage pour rejet et suppression de fichiers ( flags ).
- Changement de la structure des fichiers ( shoots ).
- Glisser-déposer des mots clés dans une sélection d’images.
- Options d’exportation plus nombreuses et mémorisées sous forme de presets.
- Outil de comparaison amélioré.
- Module Quick Develop étendu.
- Outil suppression d’yeux rouges.
- Outils de retouche de poussières et imperfections ( healing, cloning ) synchronisable sur vues multiples.
- Nouvelle interface de correction de teinte et saturation ( HSL ), personnalisable ( regroupement de teintes et de commandes ), 24 teintes disponibles, introduction de teintes intermédiaires ( orange, par exemple ).
- Ajout d’une commande de recadrage ( crop ) classique en plus de celle déjà implémentée.
- Indication de seuil dans l’histogramme.
- Zoom dans l’image jusqu’à 8:1 ( in ) et 1:4 ( out ).
- Plus de choix au niveau espace colorimétrique, compression et profondeur ( bits ).
- Plus de choix et d’options dans le module Print, interface remaniée.
- Rotation d’images dans le mode planche-contact du module Print.
- Watermark applicable à l’export et dans les galleries web ( extraction IPTC ).
- Nouvelles galeries web HTML / Flash.
- Synchronisation et application des réglages / ajustements sur images multiples améliorés.
- Plusieurs options de sauvegarde automatique.
- Mode diaporama possible sur 2e écran.
- Amélioration globale et très marquée des performances ( optimisation du code ).
- D’une manière générale, des fonctions de gestion / cataloguage d’images beaucoup plus étendues et puissantes que la B4.
- Amélioration de la compatibilité / intégration avec Photoshop Elements.

Ce qu’il n’y aura pas ( dans la version 1.0 ) :
- Loupe façon Aperture.
- Epreuvage à l’écran ( soft proofing ).
- Traitement du bruit plus évolué.
- Accentuation plus évoluée.
- Correction de la distortion géométrique.
- Interface directe avec client e-mail.
- Edition et impression en ligne de calendriers, livres photo, etc…
- Support double écran / bureau étendu.
- Corrections tonales ou colorimétriques sélectives.

Ce qui ne veut pas dire que ces options ont été rejetées définitevement. La priorité d’Adobe est de sortir maintenant un outil utilisable, équilibré, simple et intuitif, plutôt que d’offrir une usine à gaz qui risque aussi de faire un peu trop d’ombre à Photoshop.

Pour lire les informations originales sur le forum officiel, cliquez sur le titre de cet article.

Gilles.

Des infos et accès à des didacticiels vidéo sont disponibles sur le site d’Adobe ( en anglais ), ici.

Je n’ai malheureusement pas encore eu le temps d’aller voir mais je ne peux que vous recommander d’y faire un tour.

On peut également trouver d’excellents didacticiels en anglais sur le site de Michael Tapes, ici.

Bien que le système de base de données de Lightroom permet d’accélérer et de faciliter le travail, il peut arriver d’avoir besoin de savoir dans quel dossier / sous-dossier se trouve l’image ou le groupe d’images sur lesquels on travaille.

Sélectionnez une ou plusieurs images, puis affichez le menu contectuel avec le bouton droit de la souris. Puis sélectionnez « Show in Explorer » ( cliquez sur les images pour agrandir ) :

Ensuite, la fenêtre de l’explorateur système s’ouvre en vous montrant le cheminement et l’emplacement exact des images sur lesquelles vous travaillez :


Lightroom est un modèle de simplicité et d’intuitivité…

Catégorie: Astuces, Lightroom Beta 4, Module Bibliothèque // Commentaires fermés

Pour faire suite à l’article précédent consacré à l’interopérabilité, voici comment faire pour importer dans Lightroom une notation / classification d’image – ou d’images – effectuée dans une autre application capable de gérer XMP ( iView, Bridge, etc… ) :

Cliquez sur les images pour les agrandir :

Tout d’abord, sélectionner une ou des images ( ici, la vignette en haut à gauche ) puis ouvrir le menu contextuel avec le bouton droit de la souris. En bas du menu, sélectionner XMP Sidecar puis, dans le sous-menu, choisir « Import metadata from XMP Sidecar File ».

Voilà, dans la capture ci-dessus, vous pouvez constater que l’image sélectionnée affiche la notation à 5 étoiles qui avait été préalablement établie dans iView.

Je n’ai pas encore pu vérifier si ce genre d’importation / mise-à-jour de données fonctionnait automatiquement en utilisant la surveillance automatique des dossiers. Ce sera le thème d’un prochain article…


Ce qui est formidable avec les outils dont nous disposons ou disposerons dans un proche avenir, c’est l’interopérabilité entre plusieurs logiciels de cataloguage et/ou gestion d’images, notamment grâce aux différents protocoles ou spécifications comme les données Exif ( Exchangeable Image File Format, utilisé par les appareils photo numériques pour transcrire les paramètres de prise de vues ), IPTC ( International Press Telecommunications Council, permettant d’ajouter de nombreuses informations aux images sous formes de métadonnées – auteur, copyright, légendes, commentaires, etc… ) et, enfin, XMP ( Extensible Metadata Platform, permettant également de joindre des informations à l’image, sous forme de métadonnées, dans le but de générer un flux de travail standard au travers d’applications et de plate-formes multiples ).

Tous les logiciels de gestion d’images dignes de ce nom sont capables d’exploiter et gérer Exif, IPTC et XMP. Le flux de travail des applications du futur – comme Lightroom ou Aperture – sera entièrement basé sur les métadonnées, permettant ainsi l’abandon des systèmes basés sur une architecture dossiers / fichiers, devenus totalement inadéquats quant à la quantité, la rapidité, la souplesse et la standardisation rendus nécessaires pas les nouveaux besoins de la photographie numérique.

Pour illustrer de manière évidente les avantages difficiles à appréhender, car nécessitant de profonds changements d’habitudes, je me suis amusé à tester l’interopérabilité de gestionnaires d’images numériques solides et réputés comme Lightroom, iView Media Pro, iMatch et Bridge. J’ai simplement appliqué une notation en nombre d’étoiles à une petite série d’images, avant de les ouvrir dans différents programmes.

Notez que certains logiciels affichent les fichiers raw et le jpeg intégré par défaut, et que d’autres ne le font pas, comme vous pouvez le constater ci-dessous ( cliquez sur les images pour agrandir ) :

Lightroom Beta 4.1 : étant purement un éditeur de métadonnées, Lightroom n’affiche pas les JPEG de prévisualisation. Les 5 images ont une notation dégressive de 5 à 1 étoiles uniquement pour illustrer cet article.

Bridge : le logiciel de gestion de Adobe Creative Suite affiche correctement les mêmes notations, mais en affichant les JPEG intégrés. La compatibilité est conforme à ce qu’on attend de deux logiciels Adobe utilisant le protocole XMP… créé par Adobe.

Pas de problèmes non plus pour la référence des catalogueurs, iView Media Pro.

L’autre référence du cataloguage d’images, l’excellent et puissant iMatch, malheureusement disponible que sous Windows. Pas de problèmes non plus.

Il est clair que l’interopérabilité reste encore complexe et que le test à base de notation est vraiment un exemple simpliste, mais il montre tout le travail accompli par les éditeurs de logiciels. Dans un avenir proche, plus personne n’utilisera la méthode dossiers / fichiers. Le travail basé sur les métadonnées, une fois qu’on a saisi le principe, permet vraiment plus de rapidité et d’efficacité.

Et n’hésitez pas à vous rendre sur Wikipedia pour tout savoir sur les métadonnées. De bonnes connaissances de base vous permettront d’appréhender ce que sera l’avenir proche. Et Lightroom marche à fond dans cette philosophie.