Bonjour à tous,

L’actu côté Lightroom étant plutôt calme (pour l’instant),  je me penche du côté de la concurrence qui ne chôme pas non plus, et plus particulièrement Skylum, qui édite Luminar, et qui vient, il y a quelques semaines, de proposer deux outils particulièrement intéressants pour les utilisateurs de Lightroom cherchant à étendre les possibilités de traitement et à profiter d’autres technologies.

Vous savez que Luminar s’intègre à Lightroom en tant qu’éditeur externe, et que vous n’avez pas forcément besoin des fonctions de catalogage du premier. Pour cela, Skylum propose Flex, un éditeur externe qui reprend les outils de traitement de Luminar 3, y compris les filtres basés sur l’intelligence artificielle, les calques et les masques. Si vous utilisez également Photoshop, vous pourrez également profiter de tous ces outils, y compris dans un flux mettant en œuvre les objets dynamiques.

Skylum Flex

Skylum Flex, la version éditeur externe de Luminar 3 pour Lightroom Classic.

Si vous êtes utilisateur de drone et que, comme moi, vous découvrez les joies de la prise de vue aérienne, Skylum propose également AirMagic, un petit éditeur externe tout automatique qui va optimiser et corriger vos images, également avec l’aide de l’intelligence artificielle. En tant qu’utilisateur de Mavic Pro, les images brutes sont ternes et assez plates, et Air Magic sait leur donner un coup de fouet et vous épargnera aussi beaucoup de temps, puisque, hormis des filtres et un curseur permettant d’en moduler l’effet (plus la correction optique automatique), il n’y a pas d’outil de traitement ni de curseur à manipuler.

Skylum AirMagic

Skylum AirMagic, l’utilitaire de traitement automatique d’images de drones.

Vous trouverez toutes les informations, les tarifs (très raisonnables, l’éditeur étant très généreux également avec le nombre d’appareils par licence) et les versions d’essai sur le site de Skylum en français (ici). À noter que les deux programmes fonctionnent également comem plug-ins d’Apple Photos.

À bientôt !

Gilles.

Bonjour à tous,

J’ai le plaisir de vous annoncer la sortie de la suite Nik Collection 2018 by DxO ainsi que la version 1.2 de PhotoLab.

Nik Analog Efex Pro by DxOLe module Analog Efex et ses innombrables possibilités de simulation de supports argentiques.

La suite Nik, désormais payante (tarif de lancement à 49,99 € jusqu’au 1er juillet), ne propose pas de nouveautés par rapport à la version diffusée par Google mais, par contre, elle a fait l’objet d’un profond nettoyage côté code et bugs, ainsi qu’une adaptation aux moyens d’affichage actuels.

Quant à DxO PhotoLab, cette nouvelle version s’enrichit enfin des indispensables masques d’affichage pour les U-points, ainsi que l’ajout des curseurs de tonalité sélective et de teinte TSL aux réglages locaux. Au vu de l’augmentation du nombre de curseurs dans l’égaliseur, les outils sont désormais répartis dans 3 catégories : lumière, couleur et détail. Bien entendu, cette version prend en compte de nombreux nouveaux appareils photos.

DxO PhotoLab 1.2L’affichage du masque, indispensable à l’utilisations des points de contrôle, est enfin implanté dans PhotoLab !

Pourquoi parler de ces logiciels ici ? Tout simplement parce que la suite Nik est un ajout particulièrement riche et intéressant pour les utilisateurs de Lightroom, Photoshop et DxO PhotoLab bien sûr. Quant à ce dernier, la remarquable intégration avec Lightroom en fait un outil que je recommande à ceux qui souhaitent étendre leur boîte à outils et profiter du meilleur des deux mondes : catalogage et flux de travail avec Lightroom, automatismes, correction optique et correction du bruit hors pair avec DxO.

La collection Nik by DxO est disponible sur le site DxO, et la mise à jour 1.2 sera notifiée au lancement de votre session de PhotoLab.

Vous savez que DxO fait face à de nombreuses difficultés qui vont l’obliger à se séparer d’une grande partie de son staff, et de mettre au rebut certains de ses produits, les nouvelles priorités et l’avenir étant axés sur PhotoLab et la collection Nik, et je ne peux que vous encourager à soutenir cette entreprise qui je le rappelle, est bien française !

En ce qui me concerne, j’ai également le plaisir de vous annoncer qu’avec DxO, je travaille déjà à de nombreux webinaires Nik et PhotoLab, dont je communiquerai les dates dès que possible (ça sera dès la deuxième moitié de juin).

À bientôt !

Gilles.

Bonjour à tous,

L’actualité Lightroom ne devrait plus tarder à bouger. En attendant, je voudrais signaler que le magazine Le Monde de la Photo est désormais disponible sur smartphone et tablette, aussi bien iOS qu’Android. Je collabore toujours avec le magazine, notamment au travers de tutoriels sur les logiciels photo. En édition électronique, vous aurez aussi accès à mon hors-série hors-série Lightroom de 200 pages. L’application du Monde de la Photo est disponible sur iTunes et sur le store Google.

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MDLP disponible en version électronique.

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Hors-série n°28 spécial Lightroom sur iPad.

Toujours côté publications électroniques, l’aventure continue avec l’application de formation photo 24×36 (iOS et Android) et, la semaine dernière, j’ai publié une présentation de Evlaa, l’excellent plug-in de sélection clientèle pour Lightroom.

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Présentation de Evlaa sur l’application 24×36 (parmi d’autres articles).

Autre bonne nouvelle, le programme de développement de fichiers raw Macphun Luminar vient d’être mis à jour et est enfin intégralement traduit en français. Sachez que Luminar est une alternative au module Développement, que vous pouvez utiliser à partir de Lightroom, sur le même principe que le pont avec DxO OpticsPro et On 1 Photo Raw.

Luminar Macphun Luminar en français !

Editeur externe Luminar

La fenêtre d’installation en tant qu’éditeur externe de Lightroom et Photoshop.

Touch Bar Luminar

La Touch Bar de mon Mac pour Luminar.

Après avoir longuement hésité, j’ai décidé de rester chez Apple pour remplacer mon vieil iMac de 2011. On ne change donc pas les habitudes mais, rassurez-vous, je reste fidèle à mes principes et je serai le plus « cross-platform » possible (même si Luminar, présenté plus haut est uniquement disponible pour la pomme). Puisqu’on parle de matériel, je me sépare de mon zoom Canon 11-24 mm et de mon réflex EOS-7D MkII avec grip. Si cela vous intéresse, merci de me contacter.

À bientôt pour de nouvelles aventures côté Lightroom !

Gilles.

2016-03-24_21-19-13

Bonsoir à tous,

Google se concentre sur ses applications mobiles et, du coup, la fameuse suite Nik/Google, qu’on ne présente plus, devient totalement gratuite, et ceux qui l’ont achetée en 2016 seront intégralement remboursés (voir l’annonce officielle ici, en anglais). Vous pouvez la télécharger sur cette page, en version PC ou Mac, après avoir cliqué sur le bouton bleu « Download ».

Il est fort probable que la suite ne connaîtra pas d’autres développements, en tous cas dans sa forme actuelle.

Alors profitez-en, et n’hésitez pas à consulter mes formations chez Video2brain qui, même si elles datent, restent parfaitement valables aujourd’hui !

À bientôt !

Gilles.

Image de base

L’image étalon de ce billet, prise avec un Canon 5D MkIII à 25 800 ISO.

Bonjour à tous,

Ce petit billet n’est pas vraiment un coup de gueule, ni un test exhaustif, mais je tenais à donner mon avis à propos des nombreux plug-ins ou éditeurs externes de traitement de bruit qu’on voit fleurir comme Topaz DeNoise 6, Macphun Noiseless et bien d’autres. Alors que faut-il en penser ? Que valent-ils et qu’apportent-ils de plus à Lightroom ?

Eh bien, très franchement, circulez, il n’y a rien à voir… enfin, si, vous pouvez observer les extraits commentés ci-dessous. Ces utilitaires présentent un certain nombre d’inconvénients. D’abord, ils vous font sortir du flux raw, et, du, coup, leurs algorithmes ne travaillent pas sur l’image telle qu’elle a été capturée. Je crois très franchement que le débruitage doit se faire sur le fichier brut et que l’utilisation d’éditeurs externes doit se cantonner à l’aspect créatif du flux de travail. Autre problème, et vous le verrez ci-après, les résultats ne sont vraiment pas bons, que l’on choisisse des modes automatiques ou des presets.

Certes, on arrivera à affiner le traitement du bruit, mais au bout de manipulations parfois longues et complexes, et ce pour un résultat souvent très discutable par rapport à ce que des dématriceurs comme Lightroom, OpticsPro ou Capture One sont capables de sortir, ne fut-ce qu’avec les réglages par défaut. D’autre part, le traitement du bruit au sein du dématriceur permet également de gérer plus efficacement toutes les corrections qui suivent, comme l’accentuation, qui a forcément un impact sur le bruit. Et ça, ce sera toujours plus difficile à réaliser en sortant du flux raw.

Et il y a aussi le coût. Ces éditeurs externes ne sont pas donnés. Croyez-moi, dans la plupart des cas, la correction du bruit de Lightroom, qui repose sur le modèle d’appareil photo et la sensibilité ISO, dès le dématriçage, vous donnera de bons résultats et si, vraiment, vous avez besoin d’un traitement de bruit hors pair, parce que vous prenez des photos dans des conditions difficiles, et quitte à dépenser un peu d’argent, je ne peux que vous recommander d’ajouter DxO OpticsPro édition Elite à votre labo numérique. Le logiciel communique très bien avec Lightroom, et il est le champion incontesté du débruitage, aussi bien en mode HQ qu’avec sa technologie exclusive PRIME. À titre personnel, j’utilise essentiellement Lightroom, et je fais appel à DxO pour les images difficiles ou prises au-delà de 3200 à 6400 ISO, selon le boîtier. Je trouve le traitement DxO un peu trop lisse par défaut, mais ça reste très facilement paramétrable.

CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR AGRANDIR

Pas de correction

Voici un extrait à 100% de l’image, dans Lightroom, avec les curseurs de correction de bruit de luminance et de couleur à 0. On voit aisément le bruit de couleur dans les tons sombres (cliquez pour agrandir).

Lightroom

Lightroom : la correction par défaut traite uniquement le bruit de couleur et laisse à l’utilisateur le soin de lisser le bruit de luminance qui, lui, finira par attaquer les détails si on pousse trop les réglages. Même si l’image est granuleuse, l’approche conservatrice de Lightroom permet de conserver un niveau de détail élevé. D’ailleurs, le grain sera partiellement lissé en sortie, aussi bien à l’impression qu’au redimensionnement pour sortie électronique. Lightroom permet également la correction locale du bruit de luminance et, lorsque le curseur est réglé à -100, on peut protéger au pinceau des portions d’images de la réduction de bruit globale.

Topaz DeNoise 6

Topaz DeNoise 6, sorti récemment, ne donne pas dans la dentelle : par défaut, tout est lissé à l’extrême et on note une dérive importante des couleurs. Arriver à un résultat acceptable demande beaucoup plus temps, sans vraiment faire mieux que l’application hôte, et en étant obligé de sortir du flux raw. Bref, au prix du programme qui, d’ailleurs, n’est pas disponible en français, vous pouvez effectivement passer votre chemin.

Noiseless

Voici le tour de Noiseless, qui fait partie du CreativeKit de l’éditeur Macphun. Là encore, de nombreux presets vous sont proposés, et là, observez les artefacts épouvantables, et la dérive des couleurs. Impressionnant, non ? D’autant qu’il ne s’agit que d’une correction modérée. Au vu des résultats, du prix, pas de version française… sans parler de la politique maison qui consiste à snober le monde Windows (alors que Lightroom est cross-platform), direction la corbeille, vous ne loupez de toute façon pas grand chose.

DxO_HQ

Au tour de DxO OpticsPro, ici en mode HQ (le mode standard), qui fait déjà un travail remarquable même si, personnellement, je trouve que c’est un peu trop lissé par défaut. Toutefois, il est très facile d’ajuster le traitement à sa guise.

DxO_PRIME

Enfin, le traitement PRIME de DxO OpticsPro (édition Elite), qui ouvre de nombreuses perspectives : on va pouvoir utiliser les hautes sensibilités sans arrière-pensée, ou traiter les images faites avec d’anciens appareils pas très performants en terme de maîtrise de bruit, avec la perspective de sortir des images propres, dont les détails et les couleurs sont intégralement préservés.

Bref, en résumé, voici ce qu’on peut reprocher aux solutions des éditeurs tiers :

  • Pas d’intégration au flux raw.
  • Intégration imparfaite au flux de travail global.
  • Automatismes entraînant systématiquement des sur-corrections.
  • Pas de respect du rendu et de la chromie de l’application hôte.
  • Résultats difficilement prévisibles.
  • La reprise des corrections à la main ajoute au temps passé et rend le flux de travail plus complexe.
  • Coût.
  • Absence de versions localisées, voire pas de prise en charge Windows pour certains.

Bien entendu, libre à vous de télécharger les versions de démonstration et de décider si, malgré mes critiques, les solutions évoquées ici vous conviennent ou pas. En ce qui me concerne, mon choix est fait depuis longtemps (Lightroom et Opticspro) et, surtout, faites des essais avant de sortir un peu trop facilement la CB !

N’hésitez pas à laisser des commentaires et à faire part de votre propre expérience. À bientôt !

Gilles.