Ce qui est formidable avec les outils dont nous disposons ou disposerons dans un proche avenir, c’est l’interopérabilité entre plusieurs logiciels de cataloguage et/ou gestion d’images, notamment grâce aux différents protocoles ou spécifications comme les données Exif ( Exchangeable Image File Format, utilisé par les appareils photo numériques pour transcrire les paramètres de prise de vues ), IPTC ( International Press Telecommunications Council, permettant d’ajouter de nombreuses informations aux images sous formes de métadonnées – auteur, copyright, légendes, commentaires, etc… ) et, enfin, XMP ( Extensible Metadata Platform, permettant également de joindre des informations à l’image, sous forme de métadonnées, dans le but de générer un flux de travail standard au travers d’applications et de plate-formes multiples ).

Tous les logiciels de gestion d’images dignes de ce nom sont capables d’exploiter et gérer Exif, IPTC et XMP. Le flux de travail des applications du futur – comme Lightroom ou Aperture – sera entièrement basé sur les métadonnées, permettant ainsi l’abandon des systèmes basés sur une architecture dossiers / fichiers, devenus totalement inadéquats quant à la quantité, la rapidité, la souplesse et la standardisation rendus nécessaires pas les nouveaux besoins de la photographie numérique.

Pour illustrer de manière évidente les avantages difficiles à appréhender, car nécessitant de profonds changements d’habitudes, je me suis amusé à tester l’interopérabilité de gestionnaires d’images numériques solides et réputés comme Lightroom, iView Media Pro, iMatch et Bridge. J’ai simplement appliqué une notation en nombre d’étoiles à une petite série d’images, avant de les ouvrir dans différents programmes.

Notez que certains logiciels affichent les fichiers raw et le jpeg intégré par défaut, et que d’autres ne le font pas, comme vous pouvez le constater ci-dessous ( cliquez sur les images pour agrandir ) :

Lightroom Beta 4.1 : étant purement un éditeur de métadonnées, Lightroom n’affiche pas les JPEG de prévisualisation. Les 5 images ont une notation dégressive de 5 à 1 étoiles uniquement pour illustrer cet article.

Bridge : le logiciel de gestion de Adobe Creative Suite affiche correctement les mêmes notations, mais en affichant les JPEG intégrés. La compatibilité est conforme à ce qu’on attend de deux logiciels Adobe utilisant le protocole XMP… créé par Adobe.

Pas de problèmes non plus pour la référence des catalogueurs, iView Media Pro.

L’autre référence du cataloguage d’images, l’excellent et puissant iMatch, malheureusement disponible que sous Windows. Pas de problèmes non plus.

Il est clair que l’interopérabilité reste encore complexe et que le test à base de notation est vraiment un exemple simpliste, mais il montre tout le travail accompli par les éditeurs de logiciels. Dans un avenir proche, plus personne n’utilisera la méthode dossiers / fichiers. Le travail basé sur les métadonnées, une fois qu’on a saisi le principe, permet vraiment plus de rapidité et d’efficacité.

Et n’hésitez pas à vous rendre sur Wikipedia pour tout savoir sur les métadonnées. De bonnes connaissances de base vous permettront d’appréhender ce que sera l’avenir proche. Et Lightroom marche à fond dans cette philosophie.

Juste une petite astuce pour aujourd’hui : comment trouver les raccourcis clavier.

Il suffit d’aller dans le menu « Help » et de sélectionner la dernière ligne ou de faire le raccourci Ctrl + /

Bien entendu, le contenu se réfère toujours au module actif.

Catégorie: Astuces, Général, Lightroom Beta 4 // Commentaires fermés

Le web est un vaste monde et, malgré la foultitude d’outils de recherche, on peut passer à côté d’excellentes choses.

Pour preuve, le blog de Blazouf, graphiste, avec un très bon article ( avec animations, svp ) sur Lightroom Beta 4.

http://www.pixellum.com/blog/?2006/09/25/444-photoshop-lightroom-beta-4

Une question intéressante a été posée sur le forum Photim à propos de la différence entre les « Shoots » et « Collections » dans le module Library.

Les « Shoots », qu’on pourrait traduire par session, séance ou reportage photo, sont des dossiers virtuels créés par l’importation d’images ou d’un groupe d’images en provenance d’un dossier de votre disque dur ou de n’importe quel media amovible ( les images n’étant pas forcément physiquement importées si vous demandez à Lightroom de les gérer à partir de leur emplacement réel ).
Vous pouvez organiser vos Shoots à votre guise, par dates, par séances, par sujets, etc…

Les « Collections » sont un mode totalement différent qui est un vrai plus dès que l’on appréhende son utilité.
Supposons que vous voulez créer un site web pour votre modèle favori. Vous aimeriez collecter les meilleures photos de la demi-douzaine de séances passées avec cette jolie demoiselle. Jusqu’à présent, vous aviez l’habitude de créer un nouveau dossier pour y glisser des duplicatas des images piochées dans la demi-douzaine de dossiers ou sous-dossiers figurant sur votre disque dur. Quelle perte de temps et d’espace disque !

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Sur la capture d’écran ci-dessus, vous pouvez voir comment j’ai pu récupérer facilement les hautes lumières sur la joue de ce gamin ( cliquez sur l’image pour l’agrandir ).

L’affichage des HL cramées est activée, en plaçant la souris sur le petit carré en haut à droite de l’histogramme, pour les deux portions d’image : à gauche avant correction, à droite après correction. Vous pouvez constater l’efficacité remarquable des outils :

Notez que, dans le cadre de ce blog, je prendrai toujours soin d’exagérer les corrections afin qu’elles soient bien évidentes ( j’ai également désaturé le rose de la peau en utilisant la fonction Vibrance et l’outil d’ajustement de la tonalité).

Récupération des hautes lumières cramées en utilisant l’histogramme interactif :


Pour d’obscures raisons, le pointeur de la souris n’apparait pas sur les captures d’écran. Néanmoins, je l’ai placé à droite, dans la zone « Highlight Recovery » qui apparaît dans un gris un peu moins foncé à l’extrême droite de l’histogramme ( celui-ci est divisé en 4 parties, nous y reviendrons dans d’autres démonstrations ). Veuillez noter, en bas à droite de l’histogramme, les valeurs de récupération ( + 75 dans ce cas ).

En laissant le pointeur de la souris dans cette zone, j’ai simplement ajusté les valeurs avec les flèches haut et bas du clavier par incréments de +/- 5 points ( + / – 20 points en pressant simultanément la touche Maj ). Notez que la tirette « Recovery » s’est également déplacée automatiquement ( illustration ci-dessous ). Astuce pour remettre à zéro : double-clic sur la tirette.

Vous pouvez également utiliser la courbe tonale interactive pour récupérer une partie des HL mais avec moins d’efficacité que l’outil dédié « Recovery ».