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Bonjour à tous,

Adobe est en train de déployer la nouvelle version de Lightroom (et Camera Raw) sur ses serveurs, et vous devriez avoir bientôt une notification via la mise à jour automatique (Lightroom 6.5) ou l’application Desktop CC (Lightroom CC 2015.5).

Cette fois-ci, tout le monde est logé à la même enseigne. Il n’y a pas à proprement parler de nouveaux outils, mais des améliorations, des corrections de bugs et, comme toujours, une liste longue comme le bras de nouveaux appareils et d’objectifs pris en charge. Prise en charge capitale dans cette version puisqu’on y trouve des poids lourds comme les Canon EOS-1Dx MkII, 80D et 1300D, ainsi que les Nikon D5 et D500 (voir liste ci-dessous).

Côté Camera Raw, le module de Photoshop adopte l’interface Spectrum de Photoshop.

Améliorations :

  • Désormais, l’outil Fusion de photos / panorama applique automatiquement la suppression de défauts de la première image d’une série aux autres.
  • L’outil Déformation des bords (version CC uniquement), renommé pour cette occasion à la demande de votre obligé, est désormais plus fiable et plus efficace.
  • Toujours en mode Panorama, l’option de sélection automatique du mode de projection a été supprimée, elle était inutile et ne fonctionnait pas.
  • Parmi les bugs corrigés, on note le retour du passage d’une image à l’autre à la molette de souris en mode Loupe, le retour des diaporamas haute-résolution et le retour (décidément) des barres d’ascenseur dans le module Livres. Correction également du bug du cache vidéo qui gonflait au-delà de la limite programmée dans les Préférences.

Nouveaux appareils :

  • Canon EOS­1D X Mark II
  • Canon EOS 80D
  • Canon EOS 1300D
  • Nikon D5
  • Nikon D500
  • Olympus PEN­F
  • Olympus SH­3
  • Panasonic DMC­CM10
  • Panasonic DMC­GF8
  • Panasonic DMC­ZS100 (DMC­ZS110, DMC­TZ100, DMC­TZ101, DMC­TZ110, DMC­TX1)
  • Samsung NX3300
  • Sony Alpha a6300
  • Yuneec CGO4 (pour drone)


Quant aux nouveaux objectifs, il y a de nouveau une rafale de modèles exotiques (Bower, Rokinon, Samyang) dans différentes montures, quelques vieilleries Nikon et, chez les poids lourds, on notera les optiques suivantes :

  • Sigma 50­100mm f/1.8 DC HSM (Canon EF)
  • HD Pentax­ DA 55­300mm f/4­,5.8 ED WR

 

 

Image de base

L’image étalon de ce billet, prise avec un Canon 5D MkIII à 25 800 ISO.

Bonjour à tous,

Ce petit billet n’est pas vraiment un coup de gueule, ni un test exhaustif, mais je tenais à donner mon avis à propos des nombreux plug-ins ou éditeurs externes de traitement de bruit qu’on voit fleurir comme Topaz DeNoise 6, Macphun Noiseless et bien d’autres. Alors que faut-il en penser ? Que valent-ils et qu’apportent-ils de plus à Lightroom ?

Eh bien, très franchement, circulez, il n’y a rien à voir… enfin, si, vous pouvez observer les extraits commentés ci-dessous. Ces utilitaires présentent un certain nombre d’inconvénients. D’abord, ils vous font sortir du flux raw, et, du, coup, leurs algorithmes ne travaillent pas sur l’image telle qu’elle a été capturée. Je crois très franchement que le débruitage doit se faire sur le fichier brut et que l’utilisation d’éditeurs externes doit se cantonner à l’aspect créatif du flux de travail. Autre problème, et vous le verrez ci-après, les résultats ne sont vraiment pas bons, que l’on choisisse des modes automatiques ou des presets.

Certes, on arrivera à affiner le traitement du bruit, mais au bout de manipulations parfois longues et complexes, et ce pour un résultat souvent très discutable par rapport à ce que des dématriceurs comme Lightroom, OpticsPro ou Capture One sont capables de sortir, ne fut-ce qu’avec les réglages par défaut. D’autre part, le traitement du bruit au sein du dématriceur permet également de gérer plus efficacement toutes les corrections qui suivent, comme l’accentuation, qui a forcément un impact sur le bruit. Et ça, ce sera toujours plus difficile à réaliser en sortant du flux raw.

Et il y a aussi le coût. Ces éditeurs externes ne sont pas donnés. Croyez-moi, dans la plupart des cas, la correction du bruit de Lightroom, qui repose sur le modèle d’appareil photo et la sensibilité ISO, dès le dématriçage, vous donnera de bons résultats et si, vraiment, vous avez besoin d’un traitement de bruit hors pair, parce que vous prenez des photos dans des conditions difficiles, et quitte à dépenser un peu d’argent, je ne peux que vous recommander d’ajouter DxO OpticsPro édition Elite à votre labo numérique. Le logiciel communique très bien avec Lightroom, et il est le champion incontesté du débruitage, aussi bien en mode HQ qu’avec sa technologie exclusive PRIME. À titre personnel, j’utilise essentiellement Lightroom, et je fais appel à DxO pour les images difficiles ou prises au-delà de 3200 à 6400 ISO, selon le boîtier. Je trouve le traitement DxO un peu trop lisse par défaut, mais ça reste très facilement paramétrable.

CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR AGRANDIR

Pas de correction

Voici un extrait à 100% de l’image, dans Lightroom, avec les curseurs de correction de bruit de luminance et de couleur à 0. On voit aisément le bruit de couleur dans les tons sombres (cliquez pour agrandir).

Lightroom

Lightroom : la correction par défaut traite uniquement le bruit de couleur et laisse à l’utilisateur le soin de lisser le bruit de luminance qui, lui, finira par attaquer les détails si on pousse trop les réglages. Même si l’image est granuleuse, l’approche conservatrice de Lightroom permet de conserver un niveau de détail élevé. D’ailleurs, le grain sera partiellement lissé en sortie, aussi bien à l’impression qu’au redimensionnement pour sortie électronique. Lightroom permet également la correction locale du bruit de luminance et, lorsque le curseur est réglé à -100, on peut protéger au pinceau des portions d’images de la réduction de bruit globale.

Topaz DeNoise 6

Topaz DeNoise 6, sorti récemment, ne donne pas dans la dentelle : par défaut, tout est lissé à l’extrême et on note une dérive importante des couleurs. Arriver à un résultat acceptable demande beaucoup plus temps, sans vraiment faire mieux que l’application hôte, et en étant obligé de sortir du flux raw. Bref, au prix du programme qui, d’ailleurs, n’est pas disponible en français, vous pouvez effectivement passer votre chemin.

Noiseless

Voici le tour de Noiseless, qui fait partie du CreativeKit de l’éditeur Macphun. Là encore, de nombreux presets vous sont proposés, et là, observez les artefacts épouvantables, et la dérive des couleurs. Impressionnant, non ? D’autant qu’il ne s’agit que d’une correction modérée. Au vu des résultats, du prix, pas de version française… sans parler de la politique maison qui consiste à snober le monde Windows (alors que Lightroom est cross-platform), direction la corbeille, vous ne loupez de toute façon pas grand chose.

DxO_HQ

Au tour de DxO OpticsPro, ici en mode HQ (le mode standard), qui fait déjà un travail remarquable même si, personnellement, je trouve que c’est un peu trop lissé par défaut. Toutefois, il est très facile d’ajuster le traitement à sa guise.

DxO_PRIME

Enfin, le traitement PRIME de DxO OpticsPro (édition Elite), qui ouvre de nombreuses perspectives : on va pouvoir utiliser les hautes sensibilités sans arrière-pensée, ou traiter les images faites avec d’anciens appareils pas très performants en terme de maîtrise de bruit, avec la perspective de sortir des images propres, dont les détails et les couleurs sont intégralement préservés.

Bref, en résumé, voici ce qu’on peut reprocher aux solutions des éditeurs tiers :

  • Pas d’intégration au flux raw.
  • Intégration imparfaite au flux de travail global.
  • Automatismes entraînant systématiquement des sur-corrections.
  • Pas de respect du rendu et de la chromie de l’application hôte.
  • Résultats difficilement prévisibles.
  • La reprise des corrections à la main ajoute au temps passé et rend le flux de travail plus complexe.
  • Coût.
  • Absence de versions localisées, voire pas de prise en charge Windows pour certains.

Bien entendu, libre à vous de télécharger les versions de démonstration et de décider si, malgré mes critiques, les solutions évoquées ici vous conviennent ou pas. En ce qui me concerne, mon choix est fait depuis longtemps (Lightroom et Opticspro) et, surtout, faites des essais avant de sortir un peu trop facilement la CB !

N’hésitez pas à laisser des commentaires et à faire part de votre propre expérience. À bientôt !

Gilles.

 

Fig00

Image prise avec une DxO ONE et traitée en passant le fichier Raw de Lightroom à DxO Connect.

Si vous êtes l’heureux possesseur d’une DxO ONE, sachez que la dernière mise à jour s’accompagne de DxO Connect 1.3, qui s’intègre au flux de travail Lightroom, de la même manière que DxO OpticsPro.

Fig01

L’intégration de DxO Connect à Lightroom est équivalente à celle d’OpticsPro.

Fig02

Fig03

Le plug-in permet de sélectionner la qualité et le format de sortie.

Ainsi, vous pouvez envoyer vos fichiers Raw et SuperRaw dans DxO Connect, à partir de Lightroom, et rapatrier automatiquement les JPEG ou DNG linéaires dans votre catalogue, aux côtés de l’original, et dans une collection créée automatiquement.

DxO Connect 1.3 est disponible pour Mac et PC (ou via le mécanisme intégré de mise à jour).

À bientôt !

Gilles.

 

LrM 2.2 iOSLightroom Mobile 2.2 sur iPad Mini

Bonjour à tous,

À peine rentré de la formation d’une vingtaine de personnes à Lightroom le week-end dernier, voilà que sort Lightroom Mobile 2.2 pour iOS (iPhone et iPad).

Pas de nouvelles fonctions à proprement parler, mais la possibilité de partager ou d’exporter les images à pleine résolution, quelle que soit leur provenance :

  • le terminal lui-même,
  • le transfert WiFi,
  • le transfert via le kit de connexion,
  • le transfert via les services e-mail, Dropbox, Google Drive, etc.

Il y a également la prise en charge 3D Touch dans la Pellicule.

Lightroom Mobile 2.2 (iOS) est disponible sur l’AppStore (iPhone / iPad).

À bientôt !

Gilles.

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